βότρυ, Διωνύσου πληθόμενος σταγόνι·
οὐδ' ἔτι τοι μάτηρ ἐρατὸν περὶ κλῆμα βαλοῦσα
φύσει ὑπὲρ κρατὸς νεκτάρεον πέταλον.
Te voici suspendue sous le portique doré du temple d’Aphrodite,
grappe, toute remplie de la liqueur de Dionysos ;
la vigne, ta mère, ne t’enveloppera plus de ses gracieux rameaux
et ne déploiera plus sur ta tête son feuillage nectaréen.
Νύμφαι Ἀνιγριάδες, ποταμοῦ κόραι, αἳ τάδε βένθη
Moïro, Moerô ou Myro (en grec ancien Μοιρώ / Moirố) est une poétesse grecque du III av. JC.
Moïro a vécu à Byzance. Elle est l'épouse d'Andromaque le Philologue et la mère de Homère le Tragique.
Moïro est l'auteur de poèmes en hexamètres (hymne à Poséidon, Imprécations, Mnémosynê...), d'épigrammes et de poésies diverses. Athénée la cite comme ayant été victime d'un plagiat :
« “On ne voit approcher de là ni des volatiles, ni les πέλειαι tremblantes, qui portent l'ambroisie à Jupiter1.” Or, il ne faut pas croire qu'il s'agit de pigeons (peleiades) qui portent l'ambroisie à Jupiter, comme plusieurs se le sont imaginé ; ce qui ne serait pas digne de sa majesté ; mais il faut l'entendre des pléiades. [...] Mœro de Byzance est la première qui a bien saisi l'idée des vers d'Homère, lorsqu'elle écrivait, dans son ouvrage intitulé La Mémoire, ou Mnémosyne, que c'étaient les Pléiades qui portaient l'ambroisie à Jupiter. Cratès, le critique, s'étant approprié l'idée de cette femme, a publié, comme lui appartenant à lui-même, ce qu'elle avait dit. »
Deux épigrammes de Moïro ont été conservées par l'Anthologie Palatine (livre VI, poèmes 119 et 189).
Antipatros de Thessalonique la range au nombre des neuf muses terrestres.
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