Dans le secret des Femmes Poètes - Les femmes ont fait de la poésie bien avant les hommes mais ces derniers jugeaient qu’elles n'avaient pas leur place en littérature ! A toutes celles qui ont osé écrire en secret, dans l'ombre d'un nom masculin, dans le silence, au péril de leur vie ! Pour peu qu'on leur ai permis de laisser une trace !
lundi 24 octobre 2022
Fleur de Tendresse
samedi 15 octobre 2022
L'Absente
Sappho est une poétesse grecque de l'Antiquité qui a vécu aux VIIe siècle et VIe siècle av. J.-C., à Mytilène sur l'île de Lesbos. Elle serait née vers 630 av. J.‑C. à Mytilène ou Eresós et morte vers 580 av. J.‑C. Sapphô n’était ni prostituée, ni érotomane, ni dépravée. Elle n’a jamais tenté de se suicider par amour. Phaon son amour n’a jamais existé. Elle ne s’est jamais rendue à Leucade. Elle était épouse et mère. Après avoir été exilée en Sicile, elle est revenue à Lesbos, son île natale, pour y mourir de vieillesse. Selon la Souda, Sapphô serait née en 612 av. J.-C. Il existe un ensemble de sources qui concordent sur le fait que Sapphô vivait aux alentours des années 620-591. Aucun auteur ne donne d’indication sur la date de sa mort. Elle aurait été mariée vers ses 13 ans à une grande fortune de l’île d’Andros, Cercala qui aurait disparu assez tôt de sa vie. Elle aurait eu avec lui une fille, Cléïs. Elle a été contemporaine du poète Alcée, lui aussi originaire de Lesbos. Très célèbre durant l'Antiquité, son œuvre poétique ne subsiste plus qu'à l'état de fragments. Le personnage de Sappho et la question de sa sexualité ont fait l'objet au cours des siècles de différentes interprétations, souvent liées aux évolutions sociales et culturelles. Sapphô ne cache pas dans sa poésie son amour des jeunes filles et son désir pour elles. De la part d’une femme, cette liberté de ton est exceptionnelle. La poétesse antique née au VIIe siècle ACN chanta l’amour et devint selon les époques le symbole de la sensualité. Source ; Soirmag, jesuismort.com |
samedi 1 octobre 2022
Le Relief
lundi 22 août 2022
Je regarde par la fenêtre
Je regarde par la fenêtre :
Le jour est déjà là, mon ami,
Le merle musicien sautille ébloui
De primevère en primevère,
Reviens sous les camélias, s’arrête
Et écoute le ruissellement mélodieux de l’air.
Et soudain, ô mon ami,
De sa gorge minuscule,
De sa toute petite gorge essoufflée
Jaillit le premier chant du printemps !
Ne sois pas triste, ô mon ami ! Pas toi !
Laisse les jours passés parler avec le chagrin !
Toi, ouvre ton tendre cœur à l’aurore
Et pars, sans te retourner,
Vers l’azur qui tend vers ta face délicate
Ses bras lumineux !
Ô mon ami,
Rêve suave,
Rêve
Tellement suave !
lundi 15 août 2022
Osmose
dimanche 31 juillet 2022
Le Vent
Le vent - tel un Homme fatigué frappa -
Et comme un Hôte - "Entrez"
Répondis-je avec témérité - entra alors
Dans ma maison
Un vif invité - aérien -
Auquel avancer un Siège
Eût été aussi impossible que d'offrir
A l'air, un Divan -
Pas d'Ossature pour se tenir -
Sa Parole était comme l'Envol
De milliers de Colibris ensemble
Echappés d'un Buisson merveilleux -
Sa Présentation - une Houle -
De ses Doigts une musique
A son passage s'échappait
Autant de trémolos dans du verre -
Il visita - tout en voltigeant -
Puis en Homme craintif
Avec fébrilité Il frappa encore -
Et je fus seule -
Emily Elizabeth Dickinson
se perche dans l'âme et inlassablement chante un air sans paroles ;
mais c'est dans la tempête que son chant est plus doux ..."
samedi 16 juillet 2022
dimanche 3 juillet 2022
Equinoxe
Le temps se fend comme un fruit
entre obscurité et lumière
et une brume habituelle traîne
au dessus de cette étendue
j'ai parcouru septembre de bout en bout,
pieds nus, de pièce en pièce
portant à la main un couteau bien aiguisé
pour couper tige ou racine ou mèche
les yeux ouverts
aux coquilles d'abalone
flammes des bougies commémoratives
citrons fendus roses couchées
le long de poutres se carbonisant
Choses belles: : acres mornes de pays développé
à l'image de son nom:
Nulle part marécages détritus brûlés menaçants
en son cœur
orbite métal d'arme sang bleu de minuit et
masques mystifiants je croyais savoir
que l'histoire n'était pas un roman
Ainsi puis-je dire que ce n'était pas moi
fichée comme l'Innocence
qui te trahis
servant (en protestant toujours)
les desseins de mon gouvernement
pensant que nous arriverions à construire un lieu
où la poésie vieille forme subversive
pousse de Nulle part ici?
où la peau pourrait reposer sur la peau
un lieu « hors limites »
Peux dire que je me suis trompée ?
Être si meurtrie: dans les organes
écheveaux de la conscience
Encore et encore avons laissé faire
du mal aux autres
broyant le noyau de l'âme
cet ego à la tonalité sourde libéré, essaimant dans le monde
si meurtri : cœur spleen
longs rubans enflammés des intestins
le collier vertical de l’épine dorsale oscillant
Avons laissé essaimer
en nous laissé advenir
comme cela se doit, au plus profond
mais avant ceci : longtemps avant ceci
ces autres yeux
frontalement se sont exposés, ont parlé
~Adrienne Rich~
°La vie sur la planète est née de la femme.°
« Voici une carte de notre pays :
voici la Mer de l’Indifférence, glacée de sel,
C’est la rivière hantée, coulant des sourcils à l’aine,
nous n’osons pas goûter son eau,
C’est le désert, où des missiles sont plantés comme des bulbes,
C’est le grenier à blé des fermes hypothéquées ».
Déjà engagée pour des réformes sociales et contre le racisme, elle lit James Baldwin et Simone de Beauvoir et s'engage dans le féminisme. Le contenu de son travail est devenu de plus en plus conflictuel, explorant des thèmes tels que le rôle des femmes dans la société, le racisme et la guerre du Vietnam. Le style de ces poèmes a également révélé un passage de modèles métriques prudents à des vers libres.
Sa poésie conserve l’empreinte de son cheminement personnel et politique. Ses poèmes sont, à ses débuts, composés suivant une technique dérivée du montage cinématographique, puis sa voix s’affermit, soutenue par sa détermination à «agir d’emblée et ouvertement comme une femme ayant un corps de femme et une expérience de femme»
lundi 6 juin 2022
jeudi 26 mai 2022
Ne t'Afflige Pas, Hafez !
Ne t'afflige pas...
La beauté reviendra te réjouir de sa grâce
La prison de tristesse se changera un jour
En enclos plein de roses
Ne t'afflige pas, cœur souffrant ...
Ton mal se changera en bien
Ne t'attarde pas sur ce qui te trouble,
Cet esprit bouleversé connaîtra de nouveau la paix.
Ne t'afflige pas...
Une fois de plus la vie va régner
Dans le jardin où tu soupires,
Et tu verras bientôt
Ô chantre de la nuit, sur ton front ...
Un rideau de roses !
Ne t'afflige pas si tu ne comprends pas le mystère
de la vie, derrière le voile est caché tant de joie !
Ne t'afflige pas si, pour quelques instants,
Les sphères étoilées ne tournent pas d'accord avec tes désirs ...
La roue du temps ne va pas toujours dans le même sens
Ne t'afflige pas si par amour du sanctuaire
Tu t'avances dans le désert
Et si les épines te blessent
Ne t'afflige pas, mon âme, si le torrent des jours
Fait une ruine de ta demeure puisque tu as l'amour
Pour te sauver de ce déluge
Ne t'afflige pas si le voyage est amer
Et le but invisible ...
Il n'est pas de route qui ne conduise à un but
Ne t'afflige pas Hafiz !
Dans l'humble coin où tu te crois pauvre,
Et dans l'abandon des nuits obscures ...
Puisqu'il te reste et ton chant et ton d'amour !
Paroles de Poètes, Perles de Vies
samedi 7 mai 2022
Imprescriptibles !
vendredi 29 avril 2022
La Poésie, un Grenier
on a peur de s'y aventurer et pourtant,
il suffit juste d'allumer la lumière
pour s'apercevoir des richesses qui y demeurent.°
jeudi 31 mars 2022
Au Roi Shu-Sin
comme un manteau Gishban,
L'Ordre du Sensible
mardi 1 mars 2022
Paysage
° La vie sans poésie et la vie sans infini,
c'est comme un paysage sans ciel :
on y étouffe.°
•★•
~ Henri-Frédéric Amiel ~
samedi 12 février 2022
Enfant, pâle embryon
Né(e) à : La Roche=sur-Yon , 1883
Mort(e) le : 26/08/1927
Biographie :
mardi 25 janvier 2022
Le Champ de la Poésie
~ Henri-Frédéric Amiel ~
Journal intime, le 16 juin 1872.